Mon alimentation santé: naturopathie et flexitarisme

 

"Penser notre alimentation"


Prendre le temps de connaitre nos besoins, nos outils, nos capacités consuméristes aussi.
Certains d’entre nous sont sportifs, d'autres pas. Certains aiment le sucré d'autres sont plutôt salé. Certains ont le temps d'aller faire des courses dans les magasins Bio d'autres n'ont tout simplement pas le budget.
Non, nous ne sommes pas égaux mais chacun peut travailler à optimiser son capital de départ.
Ce que l'on mange ne reste pas uniquement "le temps de la digestion".
Qu'en sait-on réellement de tout ce que ces produits industriels, ces pesticides, ces Ogm, ce gras, ce sucre, ces hormones, antibiotiques, colorants, conservateurs font à notre organisme ?
Combien de fois ai-je entendu"oh moi ça va je mange ce que je veux et je grossis pas", "oh j'ai entendu que le lait de vache ne se digérait pas mais moi ça va".
On ne voit que l'instant T de notre alimentation et manquons en conséquent de perspectives.
Les gros se disent que ce ne peut pas être pire "au point où j'en suis" et les minces se croient invulnérables et ne prêtent plus attention à la qualité de leurs apports nutritionnels "je mange que de la dinde car ça fait pas grossir...ah non pas d'avocat ni d'huile d'olive c'est trop calorique".
(chaque jour dans la tête d'une nana au régime, un neurone se suicide...)

David La Chapelle, buger.




"Si l'on vit assez longtemps, 
on voit que toutes les victoires 
se changent un jour en défaite" 
Simone de Beauvoir







 

"Que ta nourriture soit ta médecine"


Hippocrate, considéré comme le précurseur de la diététique.
Cette "philosophie alimentaire" prend encore plus son sens aujourd'hui alors que nous sommes, dans les pays occidentaux, confrontés à une sur-abondance sans précédent.
Notre consommation n'est absolument plus lié à nos besoins mais est tout entière tournée vers nos envies. Vous connaissez cette image de l'enfant dans le caddie qui ne sait plus où donner de la tête devant la foire aux sucreries que représentent les étales des supermarchés, et qui frénétiquement pointe son doigt à droite puis à gauche pour désigner tout ce qu'il voudrait avoir s'il était libre d'acheter de lui même... On ressemble beaucoup à cet enfant finalement. Au lieu de manger pour assurer à notre corps les nutriments dont il a besoin, nous l'intoxiquons de calories creuses qu'il va stocker un peu partout, n'en n'ayant pas besoin...

"Manger c'est le plaisir"
Grave 😎!! Mais plaisir des papilles et bien être du corps ne sont incompatibles que si vous, vous ne faites pas l'effort d'apprendre à connaitre les propriétés des aliments, les besoins réels de votre organisme, la cuisine etc.

"Moi je me fais plaisir, je suis épicurien"
Merci de lire "Lettre à Ménécée" de Épicure avant de dire n'importe quoi !! (p. 4-5 pour le passage sur le plaisir, mais je vous conseille de lire tout, notamment le paragraphe sur la mort).
Être épicurien ce n'est certainement pas se faire plaisir tout le temps et n'importe comment.
C'est même le contraire de cela.
Être épicurien requiert une véritable discipline et on en est beaucoup plus proche en limitant les plaisirs qu'en en étant les esclaves. Manger une pâtisserie, calorie creuse par excellence n'a qu'un intérêt purement gustatif; on est dans le pur plaisir superflu, si l'on cède sachant que notre corps n'en a absolument pas besoin et même, que cela va lui nuire, il faut le faire de manière raisonnée, planifiée et non compulsive.
C'est ça être épicurien : ne se priver de rien mais raréfier le meilleur pour lui donner une dimension d'exception!
C'est aussi cela être en bonne santé et pas étouffé par des kilos superflus.
Une fois que l'on a intégré cela, le plus gênant ne devrait pas être les kilos c'est à dire la masse graisseuse qu'on estime en trop sur notre corps MAIS le caractère superflu de celle-ci.  
"Ca va 2 kilos en trop, c 'est pas la cata..."
Non, mais c'est comme si on se trimballait avec deux bouteilles de lait en permanence sur nous: pourquoi on ferait ça bordel ???
Si l'on ne parvient pas à résoudre ce comportement compulsif, à raisonner son alimentation, à remettre nos croyances en questions nous passerons à côté de notre corps, du lien si réel qu'il y a entre celui-ci et le monde, et nous ne saurons jamais le plaisir d'être vraiment épicurien.

Connaissez-vous la loi d'Engel ?

C'est le principe selon lequel plus on est pauvre plus le budget consacré à la nourriture est important. Cela se vérifie parfaitement de nos jours: Roumanie 31%, Pologne 23%....France 15%, Allemagne 12%, R-U 11% (lien). Pourquoi ? Et bien parce que les budgets fringues, nouvelles technologies etc explosent. Bref qui dit riche dit bien équipé en Hi-fi mais pas nécessairement mieux nourrit.

Voici le frigo d'un français moyen en 2010 (lien)

- 21 % viande (boeuf, volail, porc)
- 12 % produits laitiers(yaourt, fromage, lait)
- 11 % produits transformés à base de sucre (biscuit, gateaux, bonbons, chocolat)
- 11 % autres (dont café, thé mais aussi plats pré-préparés, sandwichs....)
- 10% alcool

- 14,5% fruits et légumes
- 8% féculents
- 5 % poissons
- 4 % boissons sans alcool (eau, coca, jus)
- 2% graisses brutes (beurre, huile)
- 1 % œufs

Mon choix de couleur est évidemment relatif aux recommandations nutritionnelles et pour vous montrer l'incohérence de nos habitudes alimentaires. On dédit le plus d'argent précisément à ce qu'on devrait limiter tandis que l'on pourrait considérablement augmenter la qualité de nos repas en en transférant une part pour acheter des huiles de qualités que l'on sait blindées en nutriments, des fruits et légumes plus variés (et bio!!), des poissons sauvages etc. 
Quand j'ai décidé de passer au bio, on m'a souvent questionné sur le budget. Et bien honnêtement il a plutôt baissé. Mais comme je n'ai pas besoin qu'il baisse car il est raisonnable à la base, j'ai réutilisé la part économisée pour m'offrir de vrais instants de luxe: comme un chocolat de haute qualité, des noix de macadamia bio, du poisson sauvage, du miel fait maison à la lavande...Tous ces produits qu'on ne trouve pas en supermarché, qu'on doit aller chercher et payer plus cher "qualité oblige" mais qui procurent une sensation d'autant plus agréable qu'on a, grâce à notre conception épicurienne de la consommation, rendu la chose "rare". C'est la rareté qui est source de préciosité

Vous connaissez ce besoin de "🍔malbouffe" ?
Cette nécessité impérieuse de se "lâcher" avec un McDo, une pizza, un hot dog, des frites, une beuverie ? Je l'ai aussi, j'adore la junk food et en ai un réel "besoin" de temps en temps.
Mais, si on ne peut éliminer ce besoin, on peut au moins chercher à le combler intelligemment, en minimisant son impact sur notre santé. Le burger maison à la place du McDo, la viande Bio à 5% MG au lieu de la standard; la limonade bio au lieu du coca, la salade en accompagnement de la pizza, la saucisse bio de Strasbourg à la place du Knacki, le vin bio au lieu de l'usine à pesticides (c'est au niveau des raisins présents dans le vin que les pires taux sont constatés).

 

Herbivore ? Carnivore ?


Euh....omnivore en fait. Plus précisément omnivore à tendance végétarienne.
C'est à dire que notre corps est capable de digérer à peu près tout mais qu'il est quand même plus adapté à un régime végétarien. Nos intestins par exemple mesurent 7 mètres (j'ai déjà sauté de cette hauteur de plongeoir, quand j'y pense c'est une image très bizarre désormais...), ils sont très longs comme ceux des herbivores tandis que les animaux qui se nourrissent exclusivement de viande ont des intestins courts d'1-2 mètre. Avant l'industrialisation de notre alimentation, les protéines animales ne représentaient que 15% de notre alimentation.

Notre alimentation actuelle est un héritage de l'après-guerre. Quand on regarde les statistiques, notre bol alimentaire n'a pas beaucoup changé depuis les années 60.
Et pourtant...tout a changé !!
1 ) La qualité des produits n'est plus la même: poissons, viande, produits laitiers n'étaient pas gavé d'OGM, d'antibiotiques, d'hormones; ni les légumes et céréales recouverts de pesticides.
2 ) Nos connaissances en médecine, diététique, nutrition ainsi que l'accès à ces informations; ne sont pas du tout les mêmes !!

Végétarien ? Non : flexitarien !


Ça n'a rien de folklorique ni "hippie vegan", ça veut tout simplement dire que l'on consomme des protéines animales le moins possible.
Et lorsqu'on en consomme, on mise sur la QUALITÉ !!
Une consommation rare et raisonnée de viande en somme.
N'oubliez pas que 90% de notre viande actuelle bouffe de l'OGM et est shootée aux antibiotiques, ce qui veut dire que nous aussi... . Pas d'exception dans mes achats. Fini ce temps là, celui de l'insouciance et du poulet bon marché qui vous pollue le corps. Les exceptions se feront d'elles-mêmes lorsque vous irez au restaurant ou serez invité à diner chez des amis : cela arrive assez souvent pour qu'on ne dépense pas en plus notre tune à enrichir une industrie qui fait son gras de notre malnutrition et de notre fatalisme.
Être flexitarien, le terme est un peu bidon je vous l'accorde ✌,  je ne l'utilise presque jamais en vrai, mais c'est le nom donné à ce régime alimentaire, et il est plus proche de notre nature qu'aucun autre. En matière d'alimentation et de consommation de viande plus précisément on entend souvent des références à nos ancêtres les gaulois. Genre on est fait pour manger trois tonnes de viande comme nos ancêtres les gaulois, ces chasseurs...  (n'oublions pas aussi que l'une des hypothèses sur l'extinction de Neandertal c'est son alimentation ultra-carnée, faut être modéré, en tout^^).
Voici un reportage très intéressant qui remet un peu les pendules à l'heure à ce niveau.





On y apprend et cela est prouvé grâce à l'archéologie moderne que les gaulois étaient bien plus des cultivateurs que des chasseurs. Ils consommaient essentiellement des légumes, légumineuses et céréales et un peu (10-15%) de viande (d'élevage!) majoritairement du bœuf, canard, chèvre, mouton. Le sanglier ne représentait que 1% tandis que le porc était absent de son bol alimentaire (dans ta gueule Marine!).  Donc avec nos fromages, yaourts, œufs, viandes, poissons, vous vous doutez bien qu'on ne peut être plus éloigné de cet ancêtre dont l'espèce rappelons-le s'est perpétuée jusqu'à nos jours. Tandis que nous, individus 2.0 que nous sommes, sommes avec notre super alimentation industrielle déjà en train d'inverser le courbe de l'espérance de vie en bonne santé et d'augmenter des maladies comme le cancer, le diabète, les troubles cardio-vasculaires en nous sur-intoxiquant de produits chimiques.
Alors essayons de copiner avec dame nature pour changer!

 La naturopathie


La naturopathie c'est toute d'abord la consommation dans le respect de la nature des aliments.
Par exemple : la viande et les produits laitiers sont des aliments extrêmement acides (PH 1-2 dit acide) leur digestion va donc bouleverser l'équilibre acido-basique de notre estomac (PH 7-8 dit basique). C'est pour cela que l'on entend souvent les nutritionnistes conseiller de consommer de la viande avec des légumes verts. Ce n'est pas uniquement car ceux-ci sont pauvres en calories... C'est principalement car ils permettent grâce à leur moindre acidité (7-8) d'alcaliniser le bol alimentaire.
Tout n'est pas affaire que de calories !
C'est ainsi que des spaghettis bolognaise peuvent être plus dangereuses pour votre ligne que certaines pizza !
Tout est une question d'équilibre et de contrôle du déséquilibre^^.

Cela fait plusieurs années que je connais les principes de l'alimentation naturopathe. Après, il y a une nuance entre savoir et faire. Ainsi, mes connaissances en la matière ne m'avaient jamais incité à m'imposer ces règles au quotidien. Juste quand j'avais envie de re-tonifier mon corps et de faire une détox avant l'été...
Pourquoi ? Tout simplement parce que je pensais ces principes d'associations alimentaires en terme de "ça fait grossir/ça fait maigrir" et, même si c'est vrai ce n'est absolument pas leurs fondements.
Il s'agit surtout de respecter la nature de notre corps, de ces besoins, de ne pas l'agresser avec des aliments qui vont l'acidifier. C'est la lecture de cette article "Manger selon la naturopathie" sur Le Palais Savant qui m'a fait me replonger la dedans.

On vit une époque tellement dingue de "malbouffe mondialisée" que nous recentrer sur la nature: la notre comme celle qui nous entoure m'apparait vital. Certains médecins ont également développé l'idée qu'un certains nombres de maladies hautement mortifères de nos jours tels le cancer, les maladies cardio-vasculaires, le diabète pourraient être limitées voir éliminées si notre mode de vie était meilleur. Les liens entre nos habitudes alimentaires (mais pas que...il y a le tabagisme aussi..) et certaines maladies cardiaques, rénales, colorectales etc ne sont plus à démontrer c'est vrai mais après, dans quels mesures cela pourrait améliorer notre qualité de fin de vie; ça c'est une question fascinante...

Associations naturopathes :

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- LÉGUMES : à consommer avec tout (sauf avec les aliments à consommer avec rien^^).

- PROTÉINES FAIBLES & AMIDONS FAIBLES : Compatibles avec tout (^^).  Ce sont les légumineuses dont le soja et dérivés comme le tofu, certains produits laitiers (maigres uniquement!!) tels le fromage blanc, le chèvre ou le brebis frais, les patates, biscottes.

- FRUITS : à consommer avec rien si ils sont crus. Incompatibilité totale. Les fruits se digèrent seuls et vite. Donc à consommer en coupe-faim 30 minutes avant les repas si il s'agit d'un fruit acide (classement selon l'acidité des fruits) et sinon au moins 2 heures après pour ne pas bouleverser la digestion du repas !
Anecdote : il y a quelques années, je suivais un cours de médecine légale à l'institut de criminologie de Paris, notre prof nous racontait une anecdote sur une famille musulmane très religieuse qui découvrit horrifiée que leur fils fraichement autopsié avait le foie d'un alcoolique au dernier degré et pourtant, il n'avait jamais bu de sa vie... En effet c'était un gros consommateur de fruit pour le dessert. Une habitude que beaucoup croient dur comme fer excellente pour la santé et qui complique beaucoup de chose pour notre petit corps...La consommation d'un fruit en fin de repas va corrompre le travail de digestion entamé, tout ce petit bol alimentaire hétéroclite va fermenter, et le sucre devenir comme de l'alcool. C'est ainsi que des personnes n'ayant pas ou peu consommé d'alcool de leur vie, comme ce jeune homme, peuvent se retrouver avec les même maladies que les alcoolos.
Astuce cuisson: lorsqu'on cuit les fruits (telle la tomate), cela agit directement sur leurs fibres et les rend plus digestes, en revanche ils perdent en vitamines (d’où l'utilité de les cuire avec la peau, car elle renferme beaucoup de vitamines)...

- LES FARINEUX FORTS : ce sont les riz, pâtes, pain. A consommer avec des légumes, légumineuses et protéines faibles comme les fromages pré-cités exclusivement.
A ne SURTOUT PAS consommer avec les protéines animales (ci-dessous) avec lesquelles on adore pourtant les manger! C'est ce qui est le plus compliqué et m'a fait pratiquement éliminer la viande (outre sa mauvaise qualité actuelle et l'impact que cela a sur l’environnement) de mon quotidien.
Pour certains plats j'ai trouvé des alternatives comme le curry de légumineuses ou le burger végétarien que de manière surprenante je trouve aussi bons voir meilleurs que les originaux^^.

- PROTÉINES ANIMALES (viandes, volailles, œufs, poissons, fromages riches tels le parmesan, l'emmental) : Incompatibilité quasi-totale. La seule association consiste avec des légumes. Plus spécifiquement avec les légumes verts. Pour le reste c'est à débattre. J'ai parcouru plusieurs sites pour savoir ce qu'il en était des patates par exemple. A priori elles font partis des amidons faibles et non des amidons forts comme le riz, les pâtes et le pain. Après, je suppose qu'il y a une différence d'acidité entre la viande rouge et le poisson maigre comme le cabillaud. Il ne faut pas penser cela de manière trop intégriste. On peut par exemple imaginer une combinaison viande + patate + légumes verts ou encore une salade en entrée pour contrecarrer l'acidité de la viande.
J'avoue que devant l'ampleur des incompatibilités et mon gout personnel (colombo de poulet avec du riz, lasagnes de bœuf à la tomate, hot-dog, spaghetti bolognaise avec du parmesan^^) j'ai trouvé cela carrément plus simple d'éliminer purement et simplement les protéines animales de l'équation!! Tout est immédiatement beaucoup plus simple. Je me suis faite une cure "sans viande" aucune pour réellement lancer mes nouvelles habitudes alimentaires puis, ponctuellement j'ai dégusté de la protéine animale mais de haute qualité (bio, boucher, poissonnier) et ai pris le temps de "penser" mon accompagnement. Globalement, pour moi qui ai consommé 2 produits à base de protéine animale par jour (viande ou poisson + fromage ou œuf) ce fut un grand renouveau: et ma nouvelle alimentation me laisse bien plus en forme que l'ancienne !!
D'ailleurs de plus en plus de voix s'élèvent y compris dans le milieu sportif pour contredire l'idée des régimes hyperprotéinés type Dukan comme ici sur le site de l'Institut de recherche du bien être, de la médecine et du sport santé où il est fait état des risques d'hypertension artérielle, pour les reins, de carences minérales.
Rappelons au passage pour ceux qui aurait peur que leurs muscles tombent en lambeau sans protéines animales régulières, que certains grands sportifs sont végétariens, Mike Tyson entre autre...
Et n'oubliez pas également que les besoins en fer sont 2X plus importants pour les femmes que les hommes alors messieurs vos délires viriles sur la consommation de viande comme vos ancêtres les chasseurs...
Viande et acide urique
Notre corps produits naturellement 2/3 de l'acide urique: c'est les déchets dont ne veut pas le corps, les reins les rejettent dans la vessie et on l'élimine par l'urine. Le 1/3 d'acide urique restant est apporté par notre consommation de viande (les animaux sont faits comme nous, donc on ingère également leurs déchets). Vous me direz on est équipé pour...Oui mais non. On est équipé pour éliminer 0.5g d'acide urique par jour, or une portion de viande en contient déjà 0.9g capiche ?
Alors si vous tenez à manger de la viande faite-le raisonnablement tous les 2-3 jours et avec un produit de qualité. (Pour aller plus loin: Le palais Savant, les Vitamineuses)
Plus spécifiquement à propos des produits laitiers: 
Au niveau des produits laitiers maigres, ils sont souvent privilégiés car leur index glycémique est faible mais, leur index insulinique lui est important. D'autre part, tout comme les produits laitiers riches en matières grasses, ils diffusent des messages de croissances inutiles à un organisme qui a déjà terminé sa croissance. Et oui, n'oublions pas qu' après 4 ans on est plus fait pour boire du lait.

En fait je crois qu'on a l'alimentation la plus farfelue du monde animale. 

Pour le lait et donc le fromage il faut préférer les produits issu de la chèvre (yesss!!!) et de brebis. Bref mes 2 types de fromages favoris donc j'ai du bol. Leurs graisses sont plus petites, c'est ce qui les rend plus digestes (on s'en doute avec la taille des bestiaux déjà^^) en clair on est morphologiquement plus proche donc plus apte à déglutir leurs sécrétions (j'essaye de vous dégouter pour que vous vous mettiez au lait de soja^^).
 Pour ce qui est du fromage à base de lait de vache, il n'est pas question d'élimination (sauf si vous le sentez comme ça hein^^) mais de baisser notre consommation. Je trouve que la meilleure façon de procéder est de consommer moins mais mieux. Donc au lieux d'acheter son camembert à 2.50 au supermarché qui va être tué dans les 2 jours, on va chez un vrai fromager (nombres de produits A.O.C sont sans Ogm ni pesticides sans pour autant avoir le label Bio^^) et se paye le super cam de la mort ou pourquoi pas en profiter pour changer de fromage toutes les semaines ?? Après tout chez le fromager on peut gouter^^.

On est ce que l'on mange ?


David Lachapelle
"Alors on est dans la merde"

Si une personne consomme coca, burger tout fait et congelé, mayo, frites congelées, lait et céréales bien sucrées, alcool, yaourt dessert tiramisu, kinder etc. Oui, elle se gavera d'OGM de pesticides, de colorants, conservateurs et autre produits chimiques. Si vous ne faites pas attention, personne ne le fera à votre place alors tant pis pour vous.

Non, là où est le vrai scandale à mon sens, ce sont les personnes qui font des efforts pour avoir une alimentation saine, pour eux même, leurs enfants, leurs proches et qui, au final, se font "baiser la gueule" quand même. Ce sont ces mères de famille qui servent lait et céréales à leurs enfants pour un "petit déjeuner plein de calcium et de fibres" sans penser que le dit lait est originellement destiné à un veau de plusieurs centaine de kilos, qu'il contiendra tous les résidus de ce que la vache a mangé: quasi-exclusivement des protéines de soja OGM, des hormones de croissance, des antibiotiques; que les "céréales" n'ont rien du produit naturel qui pousse dans les champs comme sur la photo mais qu'au contraire tous les jours des kilos de pesticides sont versés dessus mais de toute façon la céréale on s'en fout puisque son gout sera noyé derrière trois tonnes de sucres rapides qui vont coller au môme une addiction qui lui fera réclamer toujours plus de sucre comme ces rats qui ont délaissé la cocaïne pour se doper à ce bon vieux glucose.
C'est ce copain qui n'est pas branché cuisine et consomme en conséquence, outre de la viande shootée aux hormones et nourrit de transgénique, majoritairement des pâtes et du riz; qui décide pour augmenter son apport en fibres, car il sait que c'est "bon pour la santé et qu'il n'en mange pas assez", d'acheter la version "complète" de ces produits... Il ne sait absolument pas que les céréales complètes à moins d'être bio, vont être encore plus contaminée en pesticides que les raffinés.
Ou encore cette copine qui a vraiment envie de faire un peu plus attention à ce qu'elle mange et décide de consommer surtout des légumes et des fruits pour faire le pleins de vitamines et de pesticides et des produits light, vous savez ceux fabriqués avec de l'aspartame, cette super colle cancérigène...
OUI c'est galère de s'y retrouver. OUI on doit se méfier de tout. MAIS.
OUI ça ne dure que un temps: celui de la prise d'informations (une fois celles-ci intégrées, ce sont des connaissances que nous n’oublierons pas et qui nous guideront sans que l'on s'en rende compte).
OUI notre santé en vaut la peine!


Il faut réfléchir réellement à nos besoins, à notre conception de la "bonne chaire".
Se faire plaisir ce ne devrait jamais être s'intoxiquer le corps: l'estomac, les intestins, le foie, les reins, le cœur, le sang, la peau, le cerveau... Tout y passe quand on se nourrit mal ! C'est à chacun de nos organes que nous nuisons au lieu d'en prendre soin.
Conclusion ?  On ré-apprend à se respecter et peut être qu'à force de respecter notre nature on finira enfin par respecter celle qui nous entoure !


1 commentaire:

  1. Merci beaucoup pour cet article ! Cela fait longtemps que j'essaye de trouver un régime qui me convient. Je veux réduire la pollution générée par l'industrie de la viande, mais je ne veux pas arrêter d'en manger... Le flexitarisme me convient !

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